« Atmosphère ? …. Atmosphère ! ». Pour sa 14ème édition, la Nuit Blanche est placée sous le signe de la COP21. Les Parisiens et touristes sont invités à redécouvrir une partie de la ville réorganisée par une trentaine d’artistes, dont l’unique but est de nous sensibiliser aux enjeux du changement climatique.

Yolaine de la Bigne reprend sa place derrière le micro de Sud Radio ! Retrouvez-la chaque matin du lundi au vendredi, dans « Un monde plus vert », une chronique rediffusée à 17h27 et à écouter sur notre webradio tous les jours à 9h45, 13h30, 15h45 et 19h45 !
Ecoutez la chronique de Yolaine de la Bigne :
Version écrite de la chronique :
Demain soir à partir de 19h, commence la fameuse Nuit Blanche à Paris avec pour la première fois un thème qui va vous faire plaisir, l’environnement !
C’est une première car la Nuit blanche n’a jamais suivi de thème particulier et c’est une bonne nouvelle pour cette 14ème édition qui accueille une trentaine d’artistes internationaux dans le but de nous sensibiliser à notre environnement en prévision de la COP 21. Au programme : plongée sous le niveau de la mer, fonte des glaces et rideaux de pluies grâce à deux grands parcours qui durent environ une heure chacun, un au Nord-ouest (du parc Monceau à la Petite Ceinture), l’autre au Nord-Est (de Gare du Nord à Aubervilliers). Les parcours proposeront en tout 130 projets pour un programme très riche !
Vous n’allez pas avoir le temps de tout nous raconter, mais vous avez quelques coups de cœur ?
Il y a en effet quelques œuvre dont on va beaucoup parler comme l’installation « Ice Monument » du Chinois Zhenchen Liu qui mettra en scène 270 blocs de glace d’un mètre de haut, portant les couleurs des drapeaux de toutes les Nations, qui vont fondre durant la nuit pour former un immense tableau sans doute un peu bizarre sur le parvis de l’Hôtel de Ville. En espérant que ça ne ressemblera pas trop au monde de demain ! Au Parc des Batignolles vous aurez l’impression de marcher sous le niveau de la mer grâce à une vague bleue flottant à trois mètres du sol et symbolisant la montée des eaux. Sur le pont de l’Aqueduc, un rideau de pluie délivrera une cascade de messages éphémères, et pour les amateurs de frissons, des araignées géantes envahiront le belvédère du parc Martin Luther-King.
C’est presque la galerie des horreurs !
Vous ne croyez pas si bien dire ! L’installation « Dans le souffle de la bête » vous fera pénétrer dans le monde terrible des animaux élevés dans les usines à viande, ambiances sonores et visuelles à l’appui. Sensations fortes garanties ! L’ambiance sera plus légère à la Gare du Nord qui se transformera en gigantesque discothèque silencieuse car chacun possèdera son propre casque pour danser sur sa musique perso. Bonjour l’ambiance ! On se quitte avec du plus consensuel : un parcours vivant intitulé « Perdre la tête au pays des selfies » au Grand Palais avec l’exposition de la grande portraitiste Elisabeth Vigée Le Brun. Bref fêtards parisiens dormez bien cette nuit car ça va décoiffer demain soir !
Cette chronique a été diffusée le 2 octobre sur Sud Radio en partenariat avec ENGIE acteur de la transition énergétique