Dans les rayons des grandes surfaces les jouets connectés s’alignent en rang d’oignon et font un tabac ! UFC Que Choisir pointe les risques que représentent ces produits pour la sécurité de nos enfants, et la nôtre.
Écoutez Yolaine de la Bigne derrière le micro de Sud Radio ! Retrouvez-la chaque matin à 6h10 et 7h22 du lundi au vendredi, dans « Quelle époque éthique », une chronique à télécharger :
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Cette période d’avant Noël est celle des jouets, jouets connectés si possible, époque branchée oblige !
Drones, mini robots, peluches, poupées, on peut faire confiance aux fabricants pour éveiller l’envie de nos enfants à coups de marketing, ils sont tous là en rang d’oignons dans les magasins et les grandes surfaces. Le plus de tous ces gadgets ? Ils peuvent se connecter à Internet… Donc aux comptes privés des parents parce qu’évidemment les gosses ne sont pas encore connectés, ou du moins on le suppose. N’empêche qu’en donnant à leurs enfants les liens et codes liés à leurs différents comptes, les adultes donnent sans s’en rendre compte peut-être, des données personnelles. Non seulement sur eux mais aussi sur leurs petits. C’est l’association UFC Que Choisir qui nous alerte. Et si les jouets connectés comportaient un risque ? Le risque de divulguer des informations personnelles, dans le meilleur des cas, à des sites marchands.
Et l’association de consommateurs tire la sonnette d’alarme sur certains modèles ou sur tous les jouets connectés ?
Elle attire notre vigilance sur le principe même du jouet connecté mais en particulier sur la poupée Cayla de la société Toy Quest et le robot I-Que fabriqué par Genesis. UFC s’est basée sur une étude publiée par son homologue finlandaise. C’est par une connexion Bluetooth que les transmissions entre enfant et jouet se font. Un protocole rapide et n’importe qui peut alors se connecter au jouet et écouter ce qui se passe au domicile. Glaçant, non ? Pire encore, il est possible de parler à l’enfant via cette connection Bluetooth. Sachez que des messages publicitaires et promotionnels sont régulièrement mis en valeur par les 2 jouets en question : Disney et Nickelodeon en tête de liste. UFC Que choisir a bien évidemment saisi la CNIL et la DGCRF (direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) à ce sujet ; et indique que ces deux jouets connectés ne sont pas les seuls à comporter des risques… A nous parents de protéger nos enfants, quitte à leur refuser un jouet qui semble si innocent à la tv en leur expliquant que là, c’est plus du jeu !