OGM : l’Anses et le HCB réfutent les conclusions de l’étude du Pr Séralini

OGM : l’Anses et le HCB réfutent les conclusions de l'étude du Pr Séralini maïsLe Haut conseil des biotechnologies (HCB) et l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation) ont pointé des faiblesses dans l’étude du biologiste Gilles-Eric Séralini sur la toxicité d’un maïs génétiquement modifié, mais recommandent des études de long terme complémentaires.

Vendredi dernier déjà, 6 Académies nationales (Agriculture, Médecine, Pharmacie, Sciences, Technologies et Vétérinaire) avaient critiqué l’étude, relevant « de nombreuses insuffisances de méthodologie et d’interprétation. »

Aujourd’hui, c’est le HCB, qui estime que « le dispositif expérimental mis en œuvre [sur des rats] est inadapté aux objectifs de l’étude », et l’Anses et les experts du GECU (Groupe d’expertise collective d’urgence), qui « considèrent que les interprétations des auteurs ne sont pas suffisamment étayées par les données présentées », qui pointent les faiblesses de l’étude.

« Si la critique est faite pour cette étude, alors que penser de toutes les études faites par les industriels ?, s’est indigné François Veillerette, porte-parole de Générations Futures (association de référence sur les pesticides). Les études de Monsanto sont, elles, faites sur des durées 8 fois plus courtes et sur beaucoup moins de paramètres analysés. »

Les 2 établissements, qui ont pris 1 mois pour examiner ces travaux, ont toutefois appelé à la mobilisation de financements pour pousser les recherches et ainsi mieux consolider les connaissances sur les risques sanitaires liés aux OGM.

 

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