Il faut comprendre qu’aujourd’hui, la majorité des fabricants de confitures vont se tourner vers des solutions économiques, mais c’est aussi le cas de fabriques artisanales. On retrouvera ainsi des pratiques jugées conformes aux standards de qualité au niveau européen, mais pourtant impactante au niveau de la qualité, sans compter le goût qui, lui aussi, pourra varier et amener les professionnels du secteur à ajouter d’autres produits.
Si de nombreuses marques utilisent donc des procédés de surgélation, qui n’apportent rien en qualité, et peuvent même au contraire réduire celle-ci, d’autres vont travailler avec un processus de création des confitures avec les fruits frais de saison, à maturité idéale et selon un processus de sélection qualitatif pour produire des confitures d’exception, comme nous pouvons le retrouver chez celles du producteur Douceurs d’Etiolles par exemple.
Il convient donc de faire attention à ce que vous achetez, et à bien vous renseigner auparavant si vous souhaitez déguster des confitures de qualité.
Tout savoir sur l’histoire des confitures !
Si la confiture a vu son apparition en 73 après J.C, par Pline l’Ancien et son « œuvre » L’histoire naturelle, compilant une part du d’informations et de culture générale indispensable à tout homme romain qui désirait se cultiver, la recette n’a cessé d’évoluer, passant de la conservation par la cuisson dans du miel, du sirop ou encore du vin de raisin, la recette a changé au fil du temps, le sucre a fait son œuvre et le principe de stérilisation ont transformé ce met, considéré comme un met d’exception en production industrielle et bon marché.
Le gout des confitures reste cependant exquis, et une bonne confiture vaut bien mieux qu’une confiture bon marché. Encore une fois, il faut savoir trier le bon du mauvais, car une confiture artisanale n’est pas forcément de meilleure qualité qu’une confiture industrielle !
L’histoire des pâtes à tartiner et leur engouement exponentiel
La pâte à tartiner (et non le nutella) est une création beaucoup plus récente, puisque celle-ci date du 20e siècle. En effet, c’est en Italie que la pâte à tartiner voit le jour par un été très fort de 1949, ou les producteurs de chocolat comme Pietro Ferrero, célèbre créateur de la société Ferrero, se retrouvèrent avec des barres de chocolat fondu au lieu d’une belle barre de « Gianduja », nom de cette tablette fabriquée en usine. Ni une ni deux, les artisans décidèrent de placer cela dans des pots et le succès fut instantané ! La pâte à tartiner fit un ravage se démocratisa à toute l’Europe dès les années 60. Si la pâte à tartiner Nutella, décriée pour ses ingrédients qui vont à l’encontre de la protection de l’environnement, fait aujourd’hui de l’ombre aux autres pâtes à tartiner, elle n’en était qu’une parmi tant d’autres à l’époque !
Retrouve t’on chez la pâte à tartiner les mêmes problématiques que la qualité des confitures ?
Si la réponse parait évidente, la nature du problème en est toute autre. Contrairement aux confitures, la pâte à tartiner nécessite d’autres ingrédients pour se confectionner. Nous ne sommes pas sur des fruits ici, mais des fruits à coque, à savoir la noisette, de la matière grasse, et enfin du chocolat lorsque cela ne va pas plus loin.
Quelques astuces pour ne pas se faire avoir avec une pâte à tartiner de mauvaise qualité
• Regarder la liste d’ingrédients contenus dans la pâte à tartiner, plus c’est court et mieux c’est pour vous !
• La composition que prennent les noisettes dans la pâte à tartiner est très importante, moins il y en a, plus le risque d’être face à une pâte à tartiner de mauvaise qualité est grand.
• Attention à la matière grasse, s’il y a de bonnes matières grasses comme l’huile de tournesol ou de l’huile de colza, certaines des plus célèbres pâtes à tartiner sont composées d’huile de palme ou d’huile de coprah.
• La quantité de sucre présente dans la composition représentera là aussi un gage de qualité. Si celle-ci fait parti de haut de la liste des ingrédients, c’est qu’elle est bien trop présente et qu’il faudra fuir cette marque !
La majorité des fabricants en utilise entre 13 et 15%, certains vont plus loin en mettant 20 à 30% de noisettes dans la composition de leur recette. Enfin Douceurs d’Etiolles en met 40% minimum, lorsqu’ils mettent le sucre dans sa plus faible proportion, gage de qualité. Alors à vos cuillères et dégustez des mets de qualité en accord avec les enjeux environnementaux !