Comment se protéger de la pollution ?

Alors qu’un nouveau pic de pollution est annoncé à Paris, nous vous donnons quelques astuces pour vous protéger des particules fines.

-flickr

En ce début de printemps, les métropoles sont particulièrement polluées. Ceci est en partie dû aux PM10, les particules fines inférieures à 10 micromètres, plus dangereuses que les autres car elles s’infiltrent très facilement et profondément dans l’organisme. Les journées sont plus ou moins chaudes et les nuits très froides, et la chaleur forme une sorte de couvercle qui empêche les polluants de se disperser.

  • S’informer

Ecouter les prévisions permet d’adapter ses activités à la pollution. Les jours de pic, mieux vaut rester à l’intérieur au maximum afin d’éviter l’exposition aux particules. Des bulletins sont diffusés à la télévision et à la radio, et vous pouvez également retrouver les prévisions par régions sur le site de Prév’Air.

  • Se déplacer

On n’est cependant pas obligé de rester cloîtré chez soi en période de pic de pollution. On peut en effet se déplacer sans trop polluer, ni trop s’exposer. Il faut éviter le plus possible de prendre sa voiture, et réduire sa vitesse de 20km/h en cas de nécessité. L’habitacle d’un véhicule est l’un des endroits où l’on respire le plus de particules. Il faut aussi éviter d’ouvrir ses fenêtres, de faire du vélo, de la marche rapide ou du jogging, afin de ne pas s’ouvrir les bronches et de trop s’exposer aux pollutions. On privilégie donc les transports en commun et le covoiturage car même si l’on reste exposé à la pollution, on fait en sorte de ne pas en produire plus.

  • Bien manger

Notre système immunitaire est plus fort lorsque notre mode de vie est sain, que l’on mange correctement, que l’on dort bien, et que l’on fait suffisamment de sport. Logique. La protection physique passe également par la consommation d’antioxydants. On les retrouve dans plusieurs fruits (mûres, canneberges, framboises et prunes) et certains légumes (artichauts, asperges, brocolis, poivron jaune). N’oubliez pas non plus la vitamine C.

  • Réduire la pollution chez soi

La pollution est aussi néfaste en intérieur qu’en extérieur. Plus diverses en intérieur, les pollutions proviennent des matériaux-wikipedia de construction, de la décoration, de la peinture ou du papier peint… Mais les plantes sont là pour assainir votre intérieur. En absorbant les particules toxiques et en les acheminant dans leurs racines, elles permettent aux micro-organismes vivant dans la terre de les détruire. L’azalée, par exemple, extermine l’ammoniac, le chrysantème absorbe le trichloréthèlyne présent dans la peinture, le ficus est parfait contre le formaldéhyde, présent dans de nombreux emballages, et le lierre est la meilleure plante pour éliminer la benzène.

En cas de pic de pollution, il est essentiel de fermer portes, volets et fenêtres. Pour capter les particules de pollution, rien de mieux que d’installer des draps mouillés devant les fenêtres, l’eau ayant la vertu de fixer les particules. Pour assainir l’air, rien de plus simple : faites chauffer des feuilles aromatiques, un demi citron et des feuilles de menthe dans une casserole, puis laissez la vapeur envahir l’intérieur et le purifier.

  • Porter un masque ?

Les chinois portent des masques, pensant contrer ainsi la pollution, mais cela est inutile. Le filtre des masques n’arrête que les bactéries et les postillons, mais n’empêche pas la pollution de s’infiltrer dans les bronches. Les particules sont beaucoup trop fines pour être retenues par le tissu. La seule solution efficace est le masque à gaz, qu’on évitera de porter afin de ne pas effrayer les passants.

 

 

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Apprentie journaliste à l'Université de Liège en Belgique, amoureuse des chats, experte en rien mais passionnée par tout. Soucieuse de l'environnement, elle a posé ses valises chez Néoplanète.