Des tatoos pour les fruits, une nouvelle police des mers au Kénya, une belle initiative pour combattre la pollution en Inde… Voici les cinq bonnes nouvelles de la rédaction. Par Juba Taleb.
Les fruits se tatouent pour le bien de la planète
Si l’on en finissait de ces étiquettes en plastiques qui viennent se coller sur nos fruits et légumes, et que l’on a très souvent du mal à arracher ? Ces petits autocollants que vous enlevez avant de nettoyer vos pommes, utiles pour connaître l’origine de vos aliments mais mine de rien, polluants avec leur colle. Le distributeur de fruits néerlandais Nature’More a eu l’idée de retirer ces bouts de plastique, le tout sans désinformer le client. Il a donc pensé à un système tout à fait ingénieux, à partir d’un simple laser. La lumière émise par le « laser Food » permet la dépigmentation du fruit pour y inscrire ce que l’on souhaite sur sa chaire. Une espèce de tatouage fruitier qui ne représenterait aucun danger pour notre santé selon le concepteur.
Un vent d’énergies renouvelables souffle sur la France
En 2017, ce ne sont pas moins de 1.2 millions de foyers supplémentaires qui devraient être alimentés en énergie éolienne d’après France Energie Eolienne. Un pas supplémentaire vers les énergies renouvelables jusqu’alors occultées par les pouvoirs publics. Notons que nos industriels tentent de créer une filiale d’éoliennes flottantes au large des côtes françaises. La première devrait voir le jour à Croisy, en Loire Atlantique. Elle permettrait d’ores et déjà d’alimenter 500 000 logements en électricité. Plusieurs projets sont à l’essai avant de créer cette tant attendue filière éolienne nationale. Quand créations d’emplois riment avec gains écologiques.
Les énergies renouvelables, candidates à l’élection présidentielle
Le syndicat des énergies renouvelables (SER) organisera son coloc annuel le 31 janvier prochain. L’organisme a invité les différents candidats aux présidentielles pour évoquer librement et en profondeur la question de la transition énergétique. On est curieux de connaitre leur programme sur ces questions ! Mais au-delà du simple débat d’idée, le syndicat espère surtout pousser les hommes politiques à prendre des décisions allant dans le sens de la transition énergétique. « L’objectif est de permettre à notre pays de respecter ses engagements, de renforcer le tissu industriel de nos filières et de tenir un rang digne de la France dans l’élan mondial des énergies renouvelables », explique dans un communiqué le président du Ser, Jean-Louis Bal. Notons que le but principal du Ser est d’intégrer des énergies renouvelables sur le marché de la production électrique.
Des Supermans de la mer au Kenya
Le gouvernement kényan a décidé de créer une académie pour lutter contre les crimes en mer telle que la surpêche. Aujourd’hui, les policiers ne disposent pas des moyens pour combattre les nombreux chalutiers qui exercent leur loi sur les côtes du pays. Une décision qui s’inscrit dans la politique d’encadrement des activités maritimes que le Kenya mène depuis septembre 2016. Date à laquelle, le Président Uhru Kenyatta avait promulgué une loi sur la gestion et le développement des pêches, visant à améliorer le quotidien des pêcheurs et à conserver les stocks des réserves halieutiques.
Alors que cette ville indienne est l’une des plus polluée au monde, un vendeur de rickshawer, entendez là un vendeur de petit véhicule tracté par une bicyclette ou un scooter, a décidé de planter pas moins de 350 arbres par an. Son objectif : réduire autant que possible cette pollution par le mécanisme de photosynthèse.